Aujourd’hui, les collisions en mer sont une préoccupation pour l’ensemble des acteurs du domaine maritime. Dans l’actualité de la course au large, l’Arkea Ultim Challenge met à nouveau en lumière l’urgence de trouver des solutions.
À la suite de l’appel à manifestation d’intérêt lancé par Le Pôle Mer Bretagne Atlantique et la classe IMOCA, Pixel sur Mer mène depuis 1 an et demi le projet « EXOS 2024-Prévention des collisions en mer ». Ce programme de recherche et développement représente un enjeu déterminant pour le monde maritime, dont la finalité intéresse bien au-delà de la course au large.
Notre objectif est de développer une solution qui permettra de détecter, d’identifier et d’éviter automatiquement les obstacles afin de réduire les risques de collisions en mer.
Cette solution s’appuie sur nos dernières avancées technologiques de fusion de données multi-capteurs et de pilotage automatique. Alarmes à bord, arrêt du bateau, évitement d’obstacle, et calcul de trajectoire pour un évitement optimisé sont les lignes directrices du développement de notre système.
Des avancées technologiques pour accompagner le quotidien du marin.
L’anticollision est une nouvelle intelligence qui s’inscrit pleinement dans notre champ d’action et d’expertise.
Pixel sur Mer a fait le choix de mobiliser ses équipes pour répondre aux attentes urgentes. Ce programme représente un investissement scientifique et financier de taille pour notre PME, mais il constitue la suite logique de l’ensemble de nos développements en pilotage automatique pour plus de performance et de sécurité.
« Concevoir une solution fiable d'évitement d’obstacles est aujourd’hui possible grâce à notre plateforme d’innovation EXOCET qui intègre toutes les solutions de pointe en matière de management de la donnée et de pilotage automatique…». Vincent Drévillon, responsable du projet EXOS24 chez Pixel sur Mer
« Cela a du sens d’automatiser une trajectoire d’évitement lorsque l’on sait que la moindre seconde compte pour un skipper, même en veille active dans sa bannette. »
En effet, comme le fait remarquer Jean-François Cuzon PDG et fondateur de Pixel sur Mer, « La plus-value d’un skipper réside aussi dans sa manière de sécuriser ce qu’il fait. Garder toute la maîtrise de sa machine, pour savoir exactement où il place le curseur dans sa quête de vitesse et de réussite."
Fusionner pour mieux connaître son obstacle et l’éviter.
À bord, nous avons besoin de certitudes. La fusion de données via 3 capteurs bien distincts permet une information fiable sur la présence d’un obstacle : on connaît sa position, son déplacement, sa taille…Et on élimine les incertitudes potentielles liées à un capteur.
Sur la base de ces informations précises et certaines, issues de la fusion de données, on peut concevoir une trajectoire d’évitement performante et appliquer une consigne au pilote automatique, tout en tenant compte des capacités de manœuvrabilité du bateau.
Des ambitions qui se réalisent.
En proposant ce système à la navigation, nous préservons les marins de rencontres accidentelles avec des objets non identifiés. Mais l’autre objectif est d'élargir le champ d’action du système pour préserver aussi les cétacés de toute forme d'impact avec l’homme.
La prochaine étape importante consistera donc à identifier les nouvelles technologies de capteurs notamment pour la détection sub-surface et à intégrer ces informations à notre solution de fusion de données pour optimiser le champ de détection sur un navire.
En effet, notre système est aujourd’hui prêt pour accueillir et implémenter rapidement tout type de capteurs susceptibles d'optimiser l’identification d’obstacles en surface et en subsurface !
Notre objectif est d'aller plus loin, concevoir un système qui répondrait aux besoins de l'ensemble de la navigation.